Nappes souterraines Recharge normale ou supérieure à la normale pour 83 % des points
La situation des nappes est très favorable en Alsace-Lorraine et dans le Berry. En revanche, le Roussillon, la région Paca et le secteur Nîmes-Montpellier ont des niveaux déficitaires. Par rapport à mai, 51 % des niveaux de nappe sont en hausse, du fait d’une recharge tardive très marquée à la fin de mai et au début de juin.
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Situation « assez inhabituelle »
Par rapport à mai, 24 % des niveaux de nappes sont stables, 25 % sont en baisse (contre 39 % en mai) et 51 % sont à la hausse. Ce nombre « très élevé » de points en hausse et la diminution des points en baisse sont liés à la recharge tardive très marquée des nappes, en particulier dans le nord et l’est du pays, ce qui est « assez inhabituel ».
35 % de précipitations de plus que la normale depuis janvier
En effet, le cumul des précipitations des six premiers mois de l’année 2016, avec un excédent de plus de 35 % en moyenne sur le territoire, est l’un des plus élevés depuis près de 60 ans. Il est cependant hétérogène d’une région à l’autre : si la majeure partie nord de l’axe Nantes (44)/Pontarlier (25) a reçu plus de 2,5 fois les précipitations normales, elles sont déficitaires de 30 à 60 % sur les Pyrénées-Atlantiques, le sud du Midi-Pyrénées, le pourtour du golfe du Lion et le nord de la Corse/Les Bouches-du-Rhône, le littoral de l’Hérault et la Balagne battent le record avec un déficit de 70 % par rapport à la normale.
Mais une situation défavorable dans le Sud-Est
Par rapport à la normale, les aquifères et nappes sont classés dans trois groupes :
- Les situations les plus favorables pour passer la période estivale, avec des niveaux de nappes supérieurs à la normale (58 % des points suivis) : nappe alluviale d’Alsace, aquifères calcaires du Berry et nappes des calcaires de Lorraine.
- Les situations favorables, avec des niveaux « normaux pour cette période de l’année » (25 % des points) : les aquifères de la vallée du Rhône (en partie amont), ceux du bassin Adour-Garonne, et celui de la nappe de la craie normande et picarde.
- Les situations les moins favorables, avec des niveaux inférieurs à la normale (17 % des points) : les aquifères du Roussillon, ceux de la région Paca, et les nappes du secteur Nîmes-Montpellier. Ces dernières ont des niveaux encore stables pour la partie calcaire, mais en baisse pour les alluvions.
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